Langage du corps : intestin grêle

cerveau entérique

Marie Agnes

5/29/20253 min read

L’intestin grêle : conscience et écoute intérieure

Il est souvent dans l’ombre, et pourtant, l’intestin grêle est l’un des lieux les plus sensibles, les plus fins, de notre être corporel et énergétique.
C’est ici que se joue le tri essentiel — entre ce qui nourrit et ce qui encombre. C’est ici que la matière brute devient assimilable, transformée en vie.

Sur le plan physique, l’intestin grêle est long, sinueux, délicat. Son rôle ne se limite pas à la digestion : il est traversé d’un réseau nerveux dense, un véritable cerveau entérique, riche de millions de neurones, capable de ressentir, de décider, d’informer.
Son équilibre dépend en grande partie de la qualité de notre microbiote — cette multitude de bactéries avec lesquelles nous vivons en symbiose. Elles influencent directement notre immunité, nos humeurs, notre clarté mentale, notre rapport au monde.

Sur le plan énergétique, l’intestin grêle est un organe de discernement. Il sait trier ce qui est juste pour nous, non seulement dans l’alimentation, mais aussi dans nos relations, nos idées, nos engagements.
Quand il est en déséquilibre, le flou s’installe : indécision chronique, peurs diffuses, difficulté à sentir ce qui est bon pour soi. On peut alors ressentir des états d’hypervigilance, de confusion, des troubles anxieux. Le ventre se noue, se ferme, comme s’il cherchait à se protéger.

Il porte aussi parfois la mémoire des non-dits, des décisions étouffées, des charges psychiques ingérées de force.

L’intérêt du travail énergétique sur l’intestin grêle

Travailler énergétiquement avec cette zone permet de dénouer les tensions fines, souvent silencieuses, qui perturbent la fluidité intérieure.
Cela permet d’alléger les charges émotionnelles logées dans le ventre, de libérer les mémoires inconscientes liées à des choix forcés, à des intrusions, ou à des peurs anciennes.

En réinformant énergétiquement ce tissu, on soutient une digestion non seulement organique, mais aussi psychique et spirituelle.
On restaure une intelligence du corps plus fine, plus calme. On retrouve la sensation d’avoir une boussole intérieure fiable.

Dans notre intestin, il y a un univers vivant.
Un monde de micro-organismes — bactéries, levures, virus — qu’on appelle le microbiote intestinal.
Invisible, mais essentiel. Il participe à notre digestion bien sûr, mais aussi à la régulation de nos émotions, de notre système immunitaire, et même à la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine ou la dopamine.

On l’appelle parfois notre deuxième cerveau.
Mais en vérité, c’est un premier relais du vivant, qui capte, filtre, encode.
Il reçoit les informations du monde : aliments, stress, environnement, mémoires…
Et il les envoie ensuite vers le cerveau du haut, via le nerf vague.
Un axe bidirectionnel, une autoroute subtile entre ventre et tête.
Ce que je ressens influence ce que je pense.
Ce que je pense influence ce que je digère.

Et ce qui se passe dans mon ventre peut générer anxiété, fatigue mentale, troubles de l’humeur… ou au contraire, une sensation d’alignement, de solidité intérieure, de lucidité calme.

🌱 Travailler sur le microbiote, ce n’est pas seulement une question de probiotiques ou de nutrition.
C’est écouter le ventre comme un lieu de mémoire : mémoire émotionnelle, mémoire de stress chronique, mémoire transgénérationnelle parfois.
Un ventre tendu, crispé, contracté depuis longtemps ne laisse plus la vie circuler. Il filtre à l’envers. Il s’épuise. Il sature.

C’est là que le soin énergétique peut devenir un espace précieux.
Non pour forcer quoi que ce soit, mais pour libérer les informations, les charges émotionnelles qui stagnent, les programmes inconscients logés dans les tissus.
Pour réinformer ce centre d’intelligence avec douceur et clarté.
Pour rendre à l’intestin son rôle de lien entre terre et conscience.
Et permettre à la pensée de retrouver de l’espace.